Collection: Achat Rhum de mélasse

Définition d’un rhum de mélasse

Le rhum de mélasse est issu de la distillation de la mélasse, un sous-produit sucré issu de la fabrication du sucre de canne. Contrairement au rhum agricole, qui est produit à partir de jus de canne frais (vesou), le rhum de mélasse utilise prend donc comme base ce résidu visqueux et concentré en sucre afin de fermenter puis d’être distillé en alcool.

La mélasse est le résidu obtenu après l’extraction du sucre cristallisé contenu au sein du jus de canne à sucre. Elle est épaisse, noire, et très riche en sucre résiduel (saccharose, glucose, fructose). Elle contient également des sels minéraux, des protéines et des composés organiques complexes qui influencent fortement les notes du rhum produit.

Le rhum de mélasse est le plus répandu dans le monde, notamment dans les îles et pays anglophones et hispanophones comme le Guatemala, l’île de Cuba, le Guyana, le Panama, ou encore l’île de la Barbade.

 

L’histoire du rhum de mélasse

Le rhum de mélasse trouve ses racines au cœur de l’histoire du sucre et des grandes puissances coloniales. Dès le XVIIe siècle, la mélasse n’était plus perçue comme un simple déchet, mais comme une matière première prometteuse. Les colons ont en effet rapidement compris qu’en la soumettant à une fermentation, ils pouvaient alors obtenir un alcool aromatique.

Cette découverte a rapidement transformé les plantations des Caraïbes en foyers de production, notamment en Jamaïque, en Guyana, sur l’île de Cuba, en Guadeloupe, mais aussi dans plusieurs régions d’Amérique latine. Le rhum y a alors petit à petit épousé les cultures locales, donnant naissance à une grande diversité de styles, souvent influencés par les traditions espagnoles, britanniques ou françaises.

Avec le temps, chaque territoire a développé son identité propre autour du rhum de mélasse, en jouant sur les procédés de distillation (alambic à repasse ou colonne) et les méthodes de vieillissement, notamment en fûts de bourbon, souvent récupérés des États-Unis. Certains producteurs se sont par la suite spécialisés dans l’art de l’assemblage, créant des cuvées complexes aux profils aromatiques riches et nuancés.

Aujourd’hui, des marques comme Rum Nation, Hampden, Pura Vida, Diplomatico ou Millonario incarnent cette tradition séculaire tout en lui insufflant une modernité certaine. La qualité croissante des rhums de mélasse vieux, qu’ils soient XO ou Reserva, attire d’ailleurs de plus en plus de connaisseurs. Certains flacons deviennent si convoités qu’ils peuvent même être en rupture de stock ! Cette richesse, à la fois historique, culturelle et sensorielle, continue de captiver les amateurs du monde entier, toujours à la recherche de la perle rare, s’informant avec passion à travers avis et dégustations.

 

Le processus de fabrication du rhum de mélasse

La fabrication du rhum de mélasse repose sur un processus ancestral. Néanmoins, avec la technologie actuelle, il est aujourd’hui de plus en plus accessible de produire du rhum. Ce sont alors les détails et la précision de chaque maison qui vont faire la différence…

-Tout commence par la récupération de la mélasse, ce sous-produit issu de l’extraction du sucre de canne. Riche en sucres résiduels, cette matière première est diluée avec de l’eau avant d’être mise en fermentation. Cette étape cruciale permet alors aux levures de transformer les sucres en alcool. La durée de fermentation varie selon le style recherché : elle peut durer de 24 heures à plusieurs jours, influençant directement la richesse aromatique du futur rhum.

-Par la suite, une fois la fermentation terminée, le liquide est distillé. La distillation peut se faire en alambic traditionnel (pot still), pour des rhums plus intenses et puissants, ou en colonne, pour des rhums plus légers et accessibles.

-Vient ensuite l’étape du vieillissement, qui se déroule dans différents types de fûts, souvent d’anciens fûts de bourbon. Certains producteurs peuvent également utiliser des fûts ayant contenu du Whisky ou du Sherry (Xérès) pour apporter une touche originale à leur rhum. Le processus d’assemblage est par ailleurs est un élément très important et est au cœur de la création des rhums les plus prestigieux. Il permet d’équilibrer les arômes et d’atteindre une harmonie parfaite entre puissance et finesse. Nos partenaires maîtrisent cet art avec brio, vous offrant des rhums de mélasse d’une grande élégance.

 

L’importance du bois dans l’élevage du rhum

Le type de fût utilisé pour élever un rhum (c’est-à-dire son vieillissement sous bois, généralement en fûts de chêne) a une influence cruciale sur son profil aromatique, sa couleur, sa complexité, et même sa texture. On peut même dire que c’est l’un des éléments les plus déterminants dans la construction de l’identité d’un rhum vieux ou ambré !

En effet, le fût n’est pas qu’un simple récipient : c’est un véritable outil de maturation et d’enrichissement.

Les trois effets majeurs d’un vieillissement en fûts de chêne sont :

• Extraction : Le rhum extrait du bois des composés aromatiques (tanins, vanilline, lactones).
• Oxydation : L'échange lent avec l’air à travers les pores du bois transforme certains composés et complexifie l’aromatique.
• Interaction bois-alcool : De nouvelles molécules complexes se forment (esters, aldéhydes, etc.).

 

Les types de bois

Plusieurs types de bois peuvent être employés pour élever un rhum, qu’il soit de mélasse ou agricole. Si le chêne reste bien évidemment le plus commun, celui-ci peut, selon son origine, apporter des nuances bien différentes au rhum produit.

Ainsi, le chêne américain est assez poreux et riche en vanilline et lactones, des molécules apportant une certaine douceur en bouche ainsi que, généralement, des notes de vanille et noix de coco. C’est le bois utilisé pour vieillir le Bourbon.

Le chêne européen est quant à lui moins poreux et plus riche en tanins et en saveurs épicées. Ce dernier est typiquement utilisé pour élever du Sherry, du Cognac ou encore du Porto. D’autres types de bois plus exotiques peuvent être employés, comme le Mizunara, célèbre chêne japonais apportant des arômes floraux.

 

Le précédent contenu des fûts

Au-delà du type de bois, le spiritueux qu’un fût a pu contenir par le passé est également un élément clé qui influencera fortement les arômes du rhum en élevage. En effet, la plupart des fûts utilisés pour vieillir du rhum de mélasse ou du rhum agricole ont déjà été au contact d’autres alcools dans le passé.

Ainsi, certains fûts ont déjà vu passé du Bourbon, du Sherry, du Whisky, du Cognac, ou encore du vin rouge. Certains rhums de mélasse élevés en fûts de chêne ayant contenu du bourbon développeront par exemple des notes vanillées et caramélisées. D’autres rhums pourront quant à eux avoir été élevés dans des fûts de chêne ayant contenu du Sherry, procurant alors une certaine douceur et des notes de fruits secs.

L’histoire des fûts a donc un lien direct avec les aromatiques que vous pourrez découvrir en dégustation !

 

Durée et environnement de vieillissement

La durée de vieillissement d’un rhum joue aussi un rôle fondamental dans son développement aromatique. De plus, les conditions environnementales dans lesquelles le rhum évoluent sont également décisives.

En effet, un rhum vieilli pendant cinq ans sous climat tropical pourra présenter des caractéristiques aussi complexes qu’un rhum vieilli deux fois plus longtemps dans un climat tempéré. Cette différence est due à la chaleur et à l’humidité ambiantes qui accélèrent les échanges entre le bois des fûts et l’alcool.

Le phénomène d’évaporation, connu sous le nom de "part des anges", est également beaucoup plus important dans les régions chaudes : jusqu’à 10 % du volume peut disparaître chaque année, contre 2 à 3 % dans des climats plus tempérés comme en Écosse. Ce processus concentre l’aromatique et permet une évolution plus rapide du spiritueux.

 

Le double vieillissement ou "finish"

Le double vieillissement, également appelé "finish", est une pratique de plus en plus courante dans le monde du rhum, inspirée notamment des techniques utilisées dans l’univers du whisky.

Le finish consiste à faire vieillir un rhum dans un premier type de fût (généralement un fût ex-bourbon pour sa douceur et ses notes vanillées), puis à le transférer pendant plusieurs mois, voire quelques années, dans un second fût ayant contenu un autre alcool. Ce second fût peut avoir contenu du vin rouge, du Porto, du Xérès, du Madère, du Sauternes ou même des spiritueux comme du Cognac ou du Whisky.

L’objectif est ici d’apporter une nouvelle couche de complexité aromatique au rhum. Par exemple, un finish en ancien fûts de Porto pourra apporter des notes de fruits rouges et des tanins plus veloutés, tandis qu’un passage en fûts de Xérès accentuera les notes oxydatives de fruits secs et de noix.

Cette approche se fait dans les détails et permet aux distilleries de créer des cuvées originales, tout en affirmant leur identité stylistique. Le finish est donc à la fois un outil d’innovation et un levier de différenciation sur le marché du rhum.

En résumé, le fût est la palette de l’artisan rhumier. Il ne se contente pas de conserver, il façonne, exprime et sublime le travail du distillateur. Le bois est donc un vecteur d’identité tout aussi important que la matière première ou le type de distillation.

 

Les différences entre rhum agricole et rhum de mélasse

Lorsqu’il est question de rhum, il est fondamental de distinguer deux grandes familles qui se démarquent par leur matière première et leur profil aromatique : le rhum agricole et le rhum de mélasse.

Le rhum agricole est élaboré à partir du pur jus de canne à sucre, fermenté et distillé rapidement après extraction. Ce procédé est principalement utilisé dans les territoires français d’outre-mer, en particulier sur l’île de la Martinique (où il bénéficie de l’Appellation d’Origine Contrôlée) et en Guadeloupe (où il possède une IGP). Il en résulte des rhums au caractère marqué : des notes fraîches et végétales, une expression herbacée intense, parfois minérale, qui plaît aux amateurs de finesse et de tension.

Le rhum de mélasse, quant à lui, est issu de la distillation de la mélasse, un sous-produit riche et sirupeux du raffinage du sucre de canne. Cette différence fondamentale de matière première influe profondément sur le résultat final : le rhum de mélasse offre généralement une bouche plus ronde et généreuse, avec des notes chaudes de caramel, fruits confits, vanille, réglisse, voire parfois de chocolat noir. Ce style est le plus répandu à l’échelle internationale, porté par des pays emblématiques comme la Jamaïque, le Guyana, le Guatemala ou encore l’île de Cuba, chacun développant des traditions bien distinctes de distillation et de vieillissement.

Les deux types de rhum peuvent être blanc, ambré ou vieux et peuvent être élevé selon différentes méthodes comme un vieillissement en solera. Néanmoins, la distinction entre rhum agricole et rhum de mélasse se perçoit instantanément en bouche. Le premier séduit par sa vivacité et sa précision, tandis que le second charme par sa gourmandise et sa profondeur aromatique.

Mieux comprendre cette distinction est donc essentiel au moment de choisir un rhum, car elle permetta d’orienter son achat selon ses goûts personnels, selon que l’on recherche la fraîcheur vive du vesou ou la richesse enveloppante d’un spiritueux plus sucré.

 

Les mentions d’âge du rhum

Les mentions d’âge sur les bouteilles de rhum peuvent parfois prêter à confusion, car contrairement au whisky, celles-ci ne sont pas encadrées par une réglementation stricte et uniforme et varient selon les traditions des pays producteurs. Néanmoins, voici un résumé des mentions les plus communes que vous retrouverez sur vos bouteilles.

 

• VO / VS (Very Old / Very Special) : Précise habituellement un vieillissement minimum de 3 ans en fûts de chêne

• VSOP (Very Superior Old Pale) : Suggère un vieillissement minimum de 4 ans en fûts.

• XO (Extra Old) : Indique généralement un vieillissement supérieur à 6 ans en fûts.

• Reserva / Gran Reserva / Aniversario : Ces mentions sont non réglementées et ne garantissent aucun âge minimum. Il s’agit principalement de termes marketing et servent à indiquer aux consommateurs qu’il s’agit là d’une cuvée haut de gamme.

• Solera 15 ans, 23 ans, etc. : Spécifique au système de Solera (méthode de vieillissement). Le chiffre correspond à l’âge du rhum le plus vieux utilisé dans le processus, pas à l’âge moyen ni au plus jeune.

 

Détails sur le système de Solera

La méthode Solera est un système traditionnel de vieillissement du rhum (et d'autres spiritueux, comme le Sherry) qui consiste à mélanger des rhums jeunes et vieux afin d’obtenir une constance de qualité et de saveur.

Dans ce processus, des fûts sont empilés en plusieurs niveaux, chaque niveau représentant un âge différent de rhum. Le rhum le plus vieux se trouve dans les fûts situés au bas de la pile. Lors de l’embouteillage, une partie du rhum des fûts du bas est prélevée, et remplacée par du rhum plus jeune provenant des niveaux supérieurs. Ce processus garantit que les rhums vieillissent progressivement et se mélangent de façon homogène, produisant un produit final qui combine des caractéristiques des différentes années, tout en maintenant une constance dans le goût. 

 

Comment choisir un bon rhum de mélasse ?

Choisir un bon rhum de mélasse nécessite de prendre en compte plusieurs éléments fondamentaux qui influencent le style, la qualité et l'expérience gustative du produit. Cependant, cette catégorie est extrêmement vaste, allant de produits très accessibles à des cuvées haut de gamme d’une grande complexité. Voici donc les différents critères pour bien orienter votre choix.

 

L’origine géographique

La première étape consiste à identifier l’origine géographique du rhum. Chaque région du monde a en effet développé ses propres traditions de production.

Le rum jamaïcain est par exemple réputé pour sa puissance aromatique et ses notes fermentaires très marquées, souvent qualifiés de « funky », en raison de la forte concentration d’esters. Les rhums du Guyana offrent quant à eux des profils plus riches, boisés et profonds. En revanche, les rhums du Guatemala, de République dominicaine ou du Venezuela présentent souvent des profils plus doux, avec des notes de caramel, vanille et fruits mûrs, en partie en raison de l’ajout possible de sucre ou du vieillissement en système solera.

Comprendre ces styles régionaux est donc essentiel pour choisir un rhum adapté à ses goûts !

 

La méthode de distillation

Il est également important de se pencher sur le type de distillation utilisé par la distillerie. Le rhum de mélasse peut être distillé en alambic à repasse (pot still), en colonne continue (column still), ou avec un mélange des deux procédés.

Les rhums issus d’une distillation en pot still sont souvent plus complexes, gras et intenses, tandis que ceux de colonne sont plus légers, aériens et ronds. Les distilleries qui utilisent les deux types peuvent créer des assemblages équilibrés, adaptés aussi bien à la dégustation pure qu’à la mixologie.

 

Le vieillissement

Le vieillissement est lui aussi un critère déterminant pour bien choisir son rhum. Un rhum de mélasse vieilli en fûts développe en effet une complexité aromatique qui reflète à la fois la qualité du bois et la durée de maturation.

Il est par ailleurs essentiel de comprendre que dans le monde du rhum, les mentions d’âge ne sont pas toujours réglementées. Dans des régions comme la Jamaïque ou la Barbade, l’âge affiché correspond ainsi au plus jeune composant de l’assemblage. En revanche, dans les pays hispanophones, le chiffre affiché peut parfois refléter l’âge du plus vieux rhum utilisé, voire n’avoir qu’une valeur symbolique. Il est donc recommandé de privilégier des producteurs réputés pour leur transparence sur l’âge réel et les conditions de vieillissement.

 

La présence de sucre

Autre point souvent négligé : la présence ou non de sucre ajouté. De nombreux rhums de mélasse contiennent en effet du sucre ou du sirop ajouté après vieillissement pour arrondir le goût. Si cela peut plaire à certains palais, cela peut aussi masquer la vraie complexité d’un rhum et devenir lourd en bouche.

Si vous préférez un rhum plus sec et authentique, mieux vaut alors s’orienter vers des producteurs affichant clairement qu’aucun sucre n’est ajouté.

 

L’usage : pur ou cocktail ?

Enfin, il est également utile de définir l’usage prévu du rhum qui sera choisi. Pour une dégustation pure, mieux vaut généralement choisir un rhum ambré ou vieux.

Pour des cocktails, un rhum blanc mais bien typé (comme un Jamaïcain intense ou un Guyanais structuré) sera idéal. Et pour une découverte en douceur, un rhum latino aux notes suaves peut aussi constituer une belle introduction.

 

En somme, choisir un bon rhum de mélasse, c’est conjuguer origine, méthode de distillation, vieillissement, intégrité du produit et préférences personnelles. Un amateur éclairé saura aller au-delà des étiquettes flatteuses pour privilégier les producteurs sérieux, les profils cohérents et les bouteilles qui racontent une vraie histoire.

 

Conseils de dégustation du rhum

Le rhum, par sa richesse aromatique et sa diversité de styles, se prête à de nombreux usages, du cocktail simple à la dégustation contemplative.

Un rhum blanc se révèlera par exemple idéal pour les cocktails classiques comme le Daïquiri ou le Mojito. Grâce à sa fraîcheur et sa vivacité, il mettra en valeur les autres ingrédients sans les écraser.

À l’inverse, un rhum ambré ou vieux, élevé plusieurs années en fûts de bourbon ou selon la méthode solera, se savourera idéalement pur, dans un verre tulipe ou un verre à dégustation, afin de concentrer les arômes.

Très prisés des connaisseurs, les rhums XO ou Reserva méritent par ailleurs en effet une attention toute particulière. Leur complexité aromatique, souvent marquée par des notes de vanille, de fruits secs, de tabac ou de bois précieux, se découvre au fil des minutes. Pour ce type de rhum, il est alors recommandé de le laisser s’aérer quelques instants avant la première gorgée. Parfois, un filet d’eau peut également aider à ouvrir le bouquet aromatique, particulièrement sur les rhums fortement alcoolisés comme les « Cask strenght » (Brut de fût).

  

Quand offrir un rhum ?

Offrir un rhum est un geste à la fois élégant, convivial et chargé de sens, qui peut s’adapter à une multitude d’occasions. Bien choisi, un rhum devient plus qu’un simple présent : c’est un objet de plaisir, de découverte et de partage.

Le rhum est par exemple un excellent cadeau d’anniversaire, notamment si la personne est amatrice de spiritueux ou simplement curieuse de découvrir de nouveaux goûts. On peut alors opter pour un rhum millésimé correspondant à l’année de naissance, un XO pour un amateur éclairé ou encore un rhum haut de gamme en coffret comme le sublime Panama 21 ans Decanter Black de chez Rum Nation.

Le rhum, surtout s’il est vieux, symbolise la maturité, le temps qui passe et la richesse des liens. Il peut donc aussi s’offrir pour une dégustation romantique.

Le rhum est également parfait à offrir en hiver : il réchauffe, évoque l’exotisme et invite au partage. À ce titre, c’est une belle alternative au whisky ou au vin et peut s’offrir à Noël et pendant les fêtes de fin d’année.

En résumé, le rhum est un cadeau polyvalent se prêtant à toutes les étapes importantes de la vie. Il peut être solennel, chaleureux, festif ou symbolique, selon la bouteille choisie et l’intention derrière !

  

Les différents types de rhum

Le rhum de mélasse trouve en grande partie son identité dans l’héritage colonial des territoires où il est produit. Trois grandes traditions se distinguent ainsi : la britannique, l’hispanique et la française.

 

Le style britannique

Les rhums de tradition britannique sont issus des anciennes colonies de l’Empire britannique comme la Jamaïque, la Barbade, le Guyana ou encore Trinidad.

Ces rhums sont généralement élaborés à partir d’une distillation en alambic à repasse (pot still), ou d’un assemblage pot still/colonne, donnant des profils puissants, très aromatiques, voire exubérants. Ce sont des rhums réputés pour leur richesse, leur complexité et leurs arômes marqués d’esters (banane mûre, vernis, fruits fermentés).

Des marques comme Hampden, Gosling's Black Seal, Rum Jumbie ou Mount Gay représentent très bien le style britannique.

Un cas plus original est celui des rhums Riise. La célèbre marque danoise produit en effet des rhums originaires des Îles Vierges américaines (anciennement appelées Îles vierges danoises). La production des rhums Riise est artisanale et de style britannique, avec des expressions équilibrées offrant des notes de fruits, d'épices et de bois, ainsi qu’une texture lisse. Les spiritueux sont très appréciés pour les cocktails, mais aussi pour une dégustation pure.

On pourrait aussi parler de la marque Mezan qui se distingue par son approche de qualité et d'authenticité. Fondée en 1998, Mezan se spécialise dans la sélection, l'assemblage et l'embouteillage de rhums principalement issus des Caraïbes. Mezan se revendique principalement comme un producteur de rhum de style anglais.

 

Le style espagnol

La tradition hispanique, issue des pays d’Amérique latine comme le Guatemala, le Venezuela, la République dominicaine ou Cuba, donne naissance à des rhums souvent plus sucrés, souples et accessibles. Ici, la distillation se fait majoritairement en colonne continue, produisant un alcool plus léger. Les rhums issus de cette tradition peuvent être vieillis selon le système de solera ou de manière classique, souvent en fûts ex-bourbon, et présentent des arômes ronds de vanille, de caramel et de fruits mûrs. Ce sont des rhums très populaires auprès des amateurs de saveurs gourmandes et lisses.

Des marques comme Don Papa, Diplomatico, Millonario ou Planteray (ex Plantation) sont des exemples connus du style espagnol.

 

Le style français

Enfin, la France est surtout connue pour ses rhums agricoles. Certains territoires comme l’île de la Réunion ou quelques distilleries métropolitaines produisent néanmoins également du rhum de mélasse. Ces rhums peuvent alors osciller entre la fraîcheur du style agricole et la douceur du style espagnol, tout en intégrant des influences françaises dans la distillation ou le vieillissement.

Des marques comme Neisson, Longueteau, Damoiseau, Isautier ou encore Charrette incarnent à la perfection la diversité du style français.

 

Le cas du Black Rum

Un Black Rum, que l’on peut traduire par « rhum noir », est un type de rhum de mélasse particulièrement reconnaissable par sa couleur sombre et son profil aromatique riche, sucré et intense. Ce style n’est pas défini par une réglementation stricte, mais plutôt par des caractéristiques visuelles et gustatives spécifiques, souvent héritées des traditions navales et maritimes des siècles passés.

Le Black Rum est généralement issu d’une mélasse très riche et est vieilli en fûts de chêne afin de concentrer sa couleur et ses arômes. Dans de nombreux cas, celui-ci est coloré avec de la mélasse, du caramel ou des extraits naturels afin d’accentuer sa teinte noire.

En termes de goût, le Black Rum est sucré et épicé, évoquant des notes de caramel, cacao, réglisse ainsi que des arômes de fruits secs et compotés. C’est un rhum perçu comme robuste, opulent et corsé.

Le Black Rum s’utilise surtout en cocktails, notamment dans des recettes comme le Dark 'n' Stormy.

 

Quels cocktails réaliser avec du rhum ?

Le rhum de mélasse est l’un des spiritueux les plus polyvalents du monde. Utilisé dans une grande variété de cocktails, il révèle des notes uniques selon qu’il soit blanc, ambré ou vieux.

Avec un rhum blanc, optez pour des classiques rafraîchissants comme le Daïquiri (rhum, citron vert, sirop de sucre) ou le Cuba Libre, également connu sous le nom de Rum & Coke, où le cola et le citron vert mettent en valeur la vivacité du rum. Ces cocktails peuvent être déclinés avec des fruits exotiques pour des variantes créatives : Banana Daïquiri, Peach Daïquiri, etc.

Les rhums ambrés ou vieux, souvent vieillis en fûts ayant contenu du bourbon ou d’autres spiritueux, apportent plus de complexité aux cocktails. Essayez le Honey Suckle, un mélange onctueux de rhum, jus d’orange, citron et miel, ou encore le Boston Cooler, qui associe rhum, citron, sirop de sucre et Ginger Ale pour un résultat pétillant et aromatique.

Certains profils de rhums plus profonds, comme les Black rums, riches et intenses, sont parfaits dans des cocktails comme le Dark 'n' Stormy ou le Maï Tai. Les amateurs de découvertes pourront également s’orienter vers des marques emblématiques comme Hampden, connu pour ses notes puissantes et fermentations prolongées.

Qu’il s’agisse d’un rhum léger ou d’un assemblage complexe aux notes boisées, le rhum de mélasse offre une base idéale pour créer des cocktails expressifs, équilibrés et profondément aromatiques. N’hésitez pas à expérimenter pour trouver l’accord parfait entre votre rum et les ingrédients qui le subliment !

 

Nos marques partenaires

Nous mettons un point d’honneur à collaborer uniquement avec des marques de rhum qui se distinguent par la qualité de leur production, leur savoir-faire et leur éthique.

Parmi nos rhums partenaires, vous retrouverez des producteurs de renom comme Planteray, Pura Vida, Rum Explorer, Rum Nation ou encore That Boutique-Y Rum Company. Chacune de ces maisons propose des cuvées qui témoignent de la diversité et de la richesse du rhum de mélasse : des rhums blancs frais et expressifs ou encore des rhums vieux élevés en fûts de chêne.

Avec des producteurs comme Rum Nation ou That Boutique-Y Rum Company, l’accent est aussi mis sur la transparence : les informations sur le vieillissement, les lieux de production et les techniques d’assemblage sont claires et affichées, permettant aux amateurs comme aux passionnés de faire des choix éclairés.

En choisissant nos rhums, vous optez pour des spiritueux d’exception, élaborés avec passion, dans le respect des traditions, et capables de séduire aussi bien les amateurs de whiskys que les collectionneurs à la recherche de rhums de caractère. Il n’y a qu’à regarder les avis laissés sur nos produits !

 

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